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Interview Anne Ribes

Pour ce deuxième portrait de femme j’ai interviewvé Anne Ribes du Domaine le Roc. Domaine que j’affectionne beaucoup et il était naturel de mettre en avant une
jeune vigneronne du vignoble toulousain ! Et oui l’appellation emblématique de vins de Fronton.

Anne est une jeune femme dynamique, que j’ai croisé que quelques fois mais que j’ai toujours plaisir à rencontrer.

J’affectionne beaucoup le domaine le Roc, par la qualité de leur travail, tant à la vigne qu’à la cave, j’adore toutes leurs cuvées, notamment “Don Quichotte” la cuvée signature de leur domaine & “les Petits Cailloux”, la cuvée création d’Anne & son cousin Grégoire, la nouvelle génération du domaine ! C’est certain la continuité du domaine est entre de bonnes mains !

Interview

Anne parles nous de ton parcours pro ?

Delphine

J’ai fait un BTS viticulture-oenologie à Montpellier, et une fois diplômée je suis partie 8 mois à Los Angeles travailler chez un importateur de vin. Je me suis installée officiellement au Domaine un an après être rentrée des Etats-Unis, en même temps que Grégoire mon cousin.

On a décidé de reprendre le domaine ensemble, donc on voulait s’installer en même temps. Mes premières vinif au Roc c’était en 2016. Mes vraies premières vinif c’était en 2015, en stage à Châteauneuf du Pape !

Quelques mots pour décrire le domaine le Roc, le domaine familial ?

Delphine

Travail d’équipe & en famille, chacun y trouve sa place. Conduit en bio, dans le respect du vivant!

Je suis une fan de votre Roc-ambulle, comment est né ce pet’nat ?

Delphine

Mon père a fait ses premiers essais un peu avant les années 2000, il voulait un vin qui “déssoiffe”.

Les premières années c’était à usage interne (consommation personnelle), la méthode ancestrale s’imposait (pas besoin de matériel spécifique). Quand il a commencé à le commercialiser, il ne faisait que des magnums car c’est un pet nat de partage… Et puis il a fini par en faire en demi magnum : bouteille !

Que t’évoques la cuvée les Petits cailloux ?

Delphine

Les Petits Cailloux c’est vraiment nos débuts avec Grégoire. On en est vraiment fier car on a réussi à faire le vin qu’on souhaitait : un vin abordable, et qui nous ressemble : avec du caractère & tonique !

Quelques mots pour décrire la négrette, ce cépage emblématique de Fronton

?

Delphine

Une bombe aromatique, une texture élégante, beaucoup de fraîcheur… Tout pour plaire si on ne la maltraite pas 🙂

Qu’as tu envie de dire aux consommateurs réticents aux vins de Fronton ?

Delphine

Que les choses évoluent ! Le Fronton d’il y a 50 ans n’est clairement pas le même que le Fronton d’aujourd’hui. Il suffit de voir comme le monde a changé en 50 ans, les vignerons de Fronton aussi.

Les enjeux n’étaient pas les mêmes à l’époque, il fallait faire beaucoup de volume pour gagner sa vie tout en diminuant le plus possible les coûts de production.

Aujourd’hui même si les vins de Fronton sont toujours abordables, la façon de travailler la vigne et le vin a beaucoup changé et les vignerons sont tous conscients que la qualité doit primer sur la quantité.

Si tu étais un vin ?

Delphine

Je serais un vin Italien, un bon barolo à ouvrir pour un moment spécial.

Si tu étais un plat ?

Delphine

Je serais… un vrai Osso Bucco italien !

Un livre sur le vin qui t’as marqué ?

Delphine

Le premier livre sur le vin que j’ai lu, “Le traité de viticulture” d’Alain Reynier. J’ai réalisé la multitude de choses à savoir sur le milieu du vin et ça m’a passionné.

Une femme qui t’inspires dans le milieu du vin ?

Delphine

Pascaline Lepeltier, MOF sommellerie et aujourd’hui sommelière à New York.

Question Bonus : c’est toi qui me pose une question, et tu découvriras ma réponse lors de la publication !

Delphine

Quand/ à quelle occasion as-tu eu le déclic de ta passion pour le vin?

Anne

Anne, j’ai eu le déclic de ma passion pour le vin lors de mes premiers stages que j’ai effectués durant mes études d’hôtellerie-restauration en BEP service. Ces stages se sont effectués dans un restaurant qui malheureusement n’existe plus, la Commanderie à Saint-Sulpice sur Lèze.

A l’époque, le gérant et chef de cuisine Jean-Pierre Crouzet, était un passionné de vin, sa cuisine était fabuleuse et la carte des vins très belle et complètement adaptée à l’environnement. Dès lors il m’a donné l’envie de me spécialiser dans la sommellerie, j’avais 15 ans.

Et toutes mes expériences d’après ont toujours été bercées par le vin, cette passion qui m’anime toujours aujourd’hui, et pour laquelle j’ai envie de me battre et de persévérer chaque jour dans ce domaine.

Anne je te remercie infiniment du temps que tu as pris pour cette interview.

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